Portrait d'entrepreneure : Phygital Studio

Avant d’arriver au CELSE, quel a été ton parcours ?

J’ai fait mes études dans une école d’ingénieur qui s’appelle HEI à Lille. Pendant mon cursus, un nouveau master Smart Cities a été lancé. Je m’y suis immédiatement projetée : il s’agissait de penser la ville de demain, de manière durable et en phase avec les attentes futures.
Après mes études, j’ai découvert l’entrepreneuriat en travaillant chez Singa. Puis, le COVID est arrivé, et j’ai commencer à developper des projets artistiques, en mettant mes compétences de gestion de projets au service de l’art. En explorant ces projets, j’ai découvert l’art numérique ce qui m’a progressivement conduite à créer Phygital Studio.

Quel a été le déclic qui t’a poussée à te lancer dans l’entrepreneuriat ?

Le premier déclic, c’était pendant mon expérience chez Singa. Avant ça, je ne connaissais pas l’entrepreneuriat. Là-bas, j’ai découvert qu’on pouvait porter son propre projet et se faire accompagner pour le développer. C’est là que tout a commencé pour moi.
Par la suite, il y a eu des rencontres marquantes, notamment avec Jérémie Cortial, un artiste lyonnais spécialisé en art numérique, pour qui j’ai fait du développement commercial. J’ai aussi rencontré Théo Brice, scénographe et artiste numérique, qui est aujourd’hui mon associé.
Ces expériences m’ont permis de réaliser le potentiel et la dynamique du secteur de l’art numérique, avec des opportunités de concevoir des projets ambitieux.

Phygital Studio, c’est quoi ?

C’est un studio créatif spécialisé en art numérique. Nous créons des expériences qui utilisent le digital pour mettre en valeur le monde physique, d’où le nom « Phygital ».
Notre approche est à la fois artistique et technique : nous développons des dispositifs uniques pour susciter l’émotion du public et passer efficacement un message. Notre studio est fortement inspiré par la nature dans ses créations visuelles.
Nos clients sont des institutions ou des marques avec des valeurs fortes, notamment en lien avec l’environnement, et qui souhaitent les mettre en avant grâce à des dispositifs innovants.

Où puises-tu tes motivations au quotidien ?

C’est vaste, mais Ma principale source de motivation vient de mon envie de contribuer à façonner un avenir durable. Aujourd’hui, l’humain excelle dans la création de technologies, mais je trouve que ces innovations nous déconnectent parfois de notre environnement ou de nous-mêmes.
Avec Phygital Studio, on veut repenser cet équilibre en imaginant un futur où la technologie sert l’humain et favorise des relations harmonieuses.

Qu’est-ce que tu es venue chercher à l’incubateur ?

Je cherchais à structurer mon projet, à le faire grandir, à monter une équipe. Mais il me manquait un accompagnement pour franchir ces étapes. En rencontrant la manager de l’incubateur Lumière, j’ai compris que le CELSE pouvait m’apporter cet accompagnement, alors nous avons rejoint la promotion.
Un autre aspect essentiel, que je n’avais pas anticipé, c’est l’apport qui vient du fait d’être entourée d’autres entrepreneurs. Les projets sont certes différents, nous rencontrons souvent les mêmes problématiques. Ça motive énormément d’échanger et de partager ces expériences.

S’il y avait un fait marquant à retenir de ton parcours d’entrepreneure, lequel serait-il ?

Je retiendrais deux choses :

• L’impact de nos installations, comme avec notre concept Plant Being Une installation qui met en lumière l’activité naturelle d’une plante. On remarque que ça plante quelques graines chez les gens, que ça leur fait reprendre conscience qu’un végétal est vivant et qu’il faut en prendre soin. C’est quelque chose qui nous anime.
• L’importance de l’équipe. Un entrepreneur seul ne va pas loin. C’est grâce à mon associé Théo, notre motion designer Nil, et notre ingénieur en R&D Dorian, que nous pouvons avancer et aller plus loin ensemble.

Quels sont tes derniers succès en tant qu’entrepreneure ?

Le plus récent, c’est la subvention FPI (Fonds Parisien pour l’Innovation) de Bpifrance, qui nous permettra de continuer à développer Plant Being.
Nous avons aussi exposé au Quai des Savoirs à Toulouse, un événement qui a attiré environ 30 000 visiteurs. C’est une belle réussite de savoir qu’on a pu toucher autant de personnes.

C’est quoi la suite pour Phygital Studio ?

Nous allons intégrer le 104 à Paris. Ça va très certainement nous ouvrir les portes du réseau parisien et nous permettre de créer des opportunités et des liens pour développer nos projets.
Nous participerons notamment à l’animation de l’événement Open Factory au 104, on a hâte d’y être !

Comment pouvons-nous soutenir Phygital Studio ?

Si vous connaissez des entreprises avec des valeurs fortes souhaitant mettre en lumière leurs engagements grâce à des dispositifs innovants, parlez-leur de Phygital Studio et invitez-les à me contacter sur LinkedIn.

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