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Portrait d'entrepreneur : The Art Office
Le 2 octobre 2024
Rencontre avec Justin VALENTIN, fondateur de The Art Office, la startup qui matérialise les valeurs des entreprises à travers l'art. Le projet est accompagné par le Centre d’Entrepreneuriat Lyon Saint-Étienne depuis 2023 à l'incubateur LyonTech-la Doua.
The Art Office, c’est quoi ?
The Art Office, c'est un service qui permet aux entreprises de bénéficier d’œuvres d’art sur-mesure, qui reflètent leur identité, avec une finalité de communication. En interne, nous permettons d'améliorer la cohésion des équipes en teambuilding, grâce notamment à notre service de Live Painting et en externe, nous permettons aux entreprises de communiquer sur leurs engagements et leurs valeurs à travers l'art.
Comment est né ton projet ?
En 2022, j’ai visité un espace d'expositions qui s’appelle 59 Rivoli, cinq étages investis par des artistes du sol au plafond et en me baladant, je me suis demandé comment retransmettre les émotions et la valeur ajoutée d’une création artistique en entreprise.Le constat à la base était de se dire que les artistes on les trouve dans des endroits où on s'attend à les voir mais pas forcément en entreprise, c’est donc ce que j’ai voulu faire avec The Art Office pour rendre meilleur, le quotidien et l’environnement au travail.
Qu'est-ce que tu es venu chercher à l'incubateur ?
Le réseau et l'accompagnement !J'étais seul pour développer ce projet et ma personnalité fait que j'ai besoin d'être entouré. Je n'aime pas travailler seul, c'est donc pour ça que j'ai postulé.
S’il y avait un fait marquant à retenir de ton parcours d’entrepreneur jusqu’à maintenant, lequel serait-il ?
J’ai pas mal pivoté* au début de mon projet, je suis souvent reparti d’une feuille blanche et le jour où j’ai commencé à prendre le virage de l’événementiel artistique, j’y suis allé à l’opportunité. Au début je faisais de la location d’œuvre d’art et un client m’a commandé autre chose que ce que je vendais, un teambuilding pour ses employés et j’y suis allé au culot, sans même connaître le marché, ni le volume de demandes. Aujourd’hui je suis assez surpris du nombre d’entreprises qui recherchent ce genre de prestations. En quelque sorte, c’était un hasard qui a bien fait les choses, il fallait aussi être à l’aise avec le fait de changer souvent d’idée.* On parle de "pivot" lorsque qu'une startup change de stratégie initiale, pour s'adapter au mieux à la demande du marché.
